I love ma toubib

Hier soir, j’ai donc consulté ma généraliste. On ne se connaît pas très bien, ça ne fait qu’un an que j’habite le village, je vois parfois elle / parfois son associé, plus souvent pour mon fils que pour moi. Mais j’ai un bon feeling avec elle. Ce qui ne m’empêche pas d’appréhender légèrement le moment d’exposer le motif de consultation.

« Je voudrais un deuxième avis sur mes glycémies. » J’avoue, j’ai un peu peur qu’elle me dise « si le diabétologue dit que… c’est lui le spécialiste » ; mais je me dis qu’à défaut d’être parfaitement au point sur le diabète gestationnel, elle suit sûrement quelques patients diabétiques, et aura donc son propre avis.

Elle ouvre mon dossier, lit le courrier de l’hôpital (ah zut, y’a celui d’après la journée diabéto, mais pas le compte-rendu de la dernière consultation), et me demande de décrire de mon point de vue l’histoire depuis le diagnostic de diabète gestationnel. Je reprends les différentes étapes, sors mon carnet de suivi. Elle y jette un œil, commence un commentaire puis… « attendez, je vais venir m’asseoir à côté de vous, ce sera plus simple pour suivre ». Hop, la voilà assise à mes côtés, examinant les valeurs, écoutant mes questions/remarques, (ré)expliquant les mécanismes qui peuvent amener les valeurs qui m’ont semblé incohérentes.

Finalement, elle me propose de changer le protocole donné par l’hôpital : au lieu de faire de l’insuline systématiquement matin et midi, faire une injection en fonction de la glycémie avant le repas. Avec deux seuils et deux quantités à injecter selon que je suis entre les deux ou au-dessus du plus élevé.

La consultation a duré en tout une demi-heure. Deux fois la durée de celle avec la diabéto. Sur cette demi-heure, à part la prise de tension et l’auscultation, tout le temps a été consacré à l’explication.

On a conclu aussi que je pourrai bénéficier du reste de congé « patho » (déjà 3 jours consommés), mais que j’étais encore assez en forme pour ne pas mettre un arrêt classique entre aujourd’hui et dans dix jours.

J’ai quitté son bureau apaisée, légère. Merci Docteur.

 

3 réflexions sur “I love ma toubib

  1. Hyper important d’avoir un bon feeling avec son médecin. Moi je fais trente bornes le voir mon médecin homéopathe acuponcteur que je vénère et qui a la même vision de la médecine que moi. Je l’adore !
    Grosse bisette à toi 🐦

    • Idem pour moi, je fais une demi-heure de route pour aller et surtout emmener mes enfants chez une généraliste d’une autre ville, car le feeling est très bon. Elle est très douce avec les enfants, on voit qu’elle les considère comme des personnes (vraiment pas le cas de tous !), elle a une salle d’allaitement, etc.

      Bon courage avec ce diabète !

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